Le concours « Spécial contes » est un espace d’échanges en matière de production, d’imagination et de création. Dans cet espace, les élèves se mesureront dans les épreuves que nous avons groupées en quatre grandes rubriques :
Les équipes vont concourir dans chaque atelier. Une épreuve à la fois par atelier. Il aura donc 4 épreuves. Voici par ailleurs un exemple d’épreuve pour chaque atelier :
Il était une fois un chacal qui avait très très faim. Il cherchait partout quelque chose à manger.
En chemin, il rencontre …
-Imagine la suite du récit.
Un jeune berger devait emmener chaque jour ses moutons brouter dans l’herbe des collines qui entouraient son village. Et chaque jour, du matin au soir, il était tout seul, loin de chez lui. « Quel ennui ! se lamentait-il. Il n’y a personne ici pour jouer avec moi, personne avec qui je pourrais bavarder. Je n’ai vraiment pas de chance ! » Alors, pour se distraire, il eut l’idée de faire une blague aux paysans du voisinage.
« Au loup ! Au loup ! se mit-il à hurler. Au secours, il y a un loup ! Dépêchez-vous ! » Alertés par ces cris, tous les habitants du village abandonnèrent aussitôt leurs occupations pour accourir à son secours, qui avec un faux, qui avec une bêche ou un gourdin… Le jeune berger les accueillait avec de grands éclats de rire ! « Ah, ah, ah ! Je vous ai bien eus ! C’était une blague ! Il n’y a jamais eu de loup ! » « Ne recommence plus jamais ça ! » s’écrièrent les villageois furieux. Puis ils s’en retournèrent chez eux.
Plusieurs jours se passèrent et le jeune berger s’ennuyait de nouveau. Alors, il décida de refaire la blague qui l’avait tant amusé. « Au loup ! Au loup ! » criait-il. Et, une fois encore, les paysans accoururent. Et, une fois encore, ils repartirent furieux de s’être fait avoir. Alors les villageois décidèrent que le jeune berger était un incorrigible farceur et qu’il ne fallait plus jamais l’écouter.
Mais un jour, un loup qui s’était vraiment approché du troupeau se jeta sur les moutons … et personne n’accourrut aux cris du jeune berger, car tout le monde pensa qu’il s’agissait encore d’une mauvaise blague.
« Au secours ! Au secours ! » hurlait le jeune berger qui voyait le loup attaquer l’un de ses moutons…
En ce temps-là, les papillons volaient en ligne droite.
Mais un jour, Zig, un petit papillon, aima Zag, une très belle dame papillon.
Or Zag n’aimait pas Zig ; alors elle se mit à voler de droite à gauche et Zag essaya de la suivre.
Et c’est depuis ce temps-là que les papillons zigzaguent.
Le lion et la gazelle
Une gazelle paissait tranquillement. Un lion, qui n’avait pas mangé depuis la veille, se dit que l’animal ferait
bien son affaire : la gazelle, un peu efflanquée serait une proie facile. Le lion s’avança et lui proposa ses services car il était médecin. La gazelle, intelligente, soupçonna la ruse : « Cela tombe bien, dit-elle, car une de mes pattes me fait souffrir. » Le lion s’approcha et reçut une terrible ruade qui le laissa inanimé.
Quand il reprit connaissance, la gazelle s’était échappée. Le lion comprit qu’il avait été berné. Il retourna la faim au ventre dans sa tanière et jura qu’il ne chercherait plus querelle aux antilopes.
La raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure.
D’après Jean MUZI, Dix-neuf fables du roi lion, collection Castor Poche, Flammarion.
Le conte s’achève par une morale : "La raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure."
Comme sur le modèle du texte que tu viens de découvrir, construis un conte qui s’achève par l’une des morales
suivantes :
Concours proposé par H.H.
Centre des Affaires El Qods, Cheraga, Alger.
Ce site a été créé par MS Contact Informatique